Taïwan est l’un des points chauds de biodiversité à l’échelle mondiale. Aujourd’hui un archipel, Taïwan était, durant certaines périodes glaciaires, relié au continent eurasiatique par un pont terrestre. C’est par ce lien que la mégafaune a pu migrer vers l’île. Au fil du temps, avec le réchauffement climatique et la montée des eaux, Taïwan s’est retrouvée isolée : certaines espèces continentales ont disparu, tandis que d’autres ont évolué de manière indépendante, devenant endémiques.
Mais cette richesse biologique est aujourd’hui gravement menacée par les activités humaines.
À travers cette mise en scène, je souhaite sensibiliser le public à cette histoire naturelle, à la fois foisonnante et fragile. La frise retrace quatre périodes clés — le début et la fin du Pléistocène, l’Holocène et l’Anthropocène — à travers lesquelles se succèdent espèces éteintes et paysages disparus. En confrontant ces environnements reconstitués, on perçoit non seulement la fragilité des écosystèmes, mais aussi l’intimité profonde entre nature et culture.
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